Grande avancée de potiron...

Cela faisait presque deux mois que Potiron criait misère au fond de la corbeille... souvenez-vous du dernier rang, c'était à la veille de Noël :

Le 5 février dernier, j'ai vidé le contenu de la corbeille dans mes valises avec pour objectif de rentrer une semaine plus tard vêtue de ce Potiron... Autant dire que ce fût mal parti : dès le lendemain de mon arrivée, une grippe latente depuis quelques jours m'a fait prendre la direction du cabinet médical plutôt que celle des remontées mécaniques... Le canapé clic-clac fût donc le décor de mes deux premiers jours de vacances de repos...  de circonstance... Avec tout au plus un coup d'oeil de temps en temps à la fenêtre :

Trop faibles pour pratiquer le planter de bâton mais suffisamment vaillants pour manier les aiguilles, mes épaules et mes bras m'ont tant bien que mal permis de venir à bout du dos :

A moitié requinquée, j'ai pu commencer à profiter de l'air de la montagne, non plus depuis la fenêtre mais depuis ... ma terrasse préférée !

J'entends déjà la question : "... avec le tricot ??? " .... non, tout de même pas... mais après ce bol d'air et ce bain de soleil, je n'en rentrais que plus stimulée pour venir à bout du devant de Potiron, ce qui fût chose faite en à peine trois jours, le paquet de pelotes se vidant à vue d'oeil, et l'une d'entre elles tricotée.. d'une seule traite !

Après cela, je me suis sentie des ailes !... je me suis alors aventurée sur le télésiège ( sans tricot mais avec l'appareil photo, toujours ! :-)) 

Tout en ne perdant pas de vue la première manche de Potiron, une fois de retour les pieds sur terre :

L'appel des pistes fût ensuite plus fort que celui du paquet de pelotes : c'est ainsi que j'ai pu rejoindre ma petite famille les deux derniers jours :

Je compte donc sur votre compréhension et votre indulgence :-))  pour constater que la manche et les pelotes restantes en sont retournées à leur corbeille :

Le retour il y a deux semaines et demi fût très raide, plus raide que les pistes noires... aussi cette première manche n'a presque pas avancé... tout au plus une douzaine de rangs... L'objectif n'est donc pas atteint, puique Potiron ne se trouve toujours pas sur mes épaules...

Soyons réalistes : ça n'est pas du tout gagné pour cette saison, car depuis la reprise du travail il y a une huitaine de jours... pas une minute pour les aiguilles... je vais donc tâcher d'en trouver, au gré de quelques rangs tous les soirs... ça vaudrait vraiment le coup car l'hiver n'est pas terminé, Potiron ferait bien de l'usage ces jours-ci si j'en étais venue à bout : le matin je pars travailler par -6°, -7° ( et jusque -11° à d'autres endroits moins protégés du village ) du jamais vu à cette époque de l'année en Provence !