... et prendre le large...
Détails :
Serviette : prêt à broder (Eurodif). Broderie : point de croix en 2 fils de DMC blanc. Modèle : Modes et Travaux. Broderie réalisée il y a 12 ans... Photos : Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Vendée.
Puisqu'on ne peut changer la direction du vent il faut apprendre à orienter les voiles.
James Dean
C'est ce que j'aurais pu lire sur l'étiquette des bouteilles de sirop-fait-maison
que mon défunt parrain avait l'habitude de m'offrir...
Mais c'était tout simplement notre dernière sortie de 2009, à la mer.
Après un billet 2010, revoilà 2009... 1 pas en avant, 2 en arrière...
Les bouteilles à la mer ne ramènent pas souvent les réponses.
Antoine Blondin
Avec Septembre s'achève cette expo
que nous sommes récemment allés visiter :
Pour l'évènement, l'ouverture exceptionnelle de ce château...
Pablo Picasso l'avait acheté il y a 50 ans. Subjugué par le cadre, en résonance avec l'admiration qu'il vouait à son aîné Paul Cézanne - le peintre de la Sainte-Victoire et ses massifs - il avait choisi cette bâtisse dans cet écrin de verdure pour y faire son atelier...
Une visite non sans penser à cette précédente exposition visitée il y a 3 ans (j'en avais parlé ici), cette fois à l'occasion de la célébration du centenaire de la mort de Paul Cézanne. Pour l'occasion, la classe de
Fillette s'était rendue au cabanon qui fût son antre, dans les proches environs. Cette visite avait été prolongée par un travail en classe
pour Fillette et ses petits amis de CE2 :
Nous l'avons retrouvé en faisant du rangement cet été,
et Fillette a souhaité l'encadrer...
"J'ai acheté la Sainte-Victoire de Cézanne."
"Laquelle ?"
"La vraie."
Pablo Picasso
Prunelle grise nous propose d'étendre le linge sur les blogs !
En cette période de rentrée, j'ai encore la tête
dans les jolis souvenirs de vacances :
Photo prise cet été lors d'une marche au lac d'Allos (04), d'autres clichés ici...
Avec un clic sur la photo, on distingue même la bassine verte posée par terre...
Il est toujours important de lever la tête quand tu marches. La vie, ça ne se passe pas par terre. Tu lèves les yeux et tu aperçois du linge aux balcons et des enfants aux fenêtres,
un peu de joie, de la misère quelquefois...
Youri Djorkaeff
Au milieu de notre semaine à Paris, une petite escapade loin des grands boulevards... au château et dans les grands jardins de Versailles...
... ainsi que dans les jardins du Petit Trianon, agencés et fleuris "à la française", selon le si bon goût de Marie-Antoinette...
Une pensée pour Mme UnAutreJour et sa poulette...
... grandes fans des lieux...
Dieu planta tout d'abord un jardin. Et vraiment, c'est le plus pur des plaisirs humains.
Francis Bacon
Après une promenade à dominante bucolique,
une autre randonnée sur les chemins montagneux.
Cette fois, à la rencontre de la population locale...
... les marmottes...
... Sorties de leur habitat... écologique... 
avec vue imprenable sur la vallée...
... qui fait l'admiration du randonneur dès qu'il se retourne...
qui en prend plein les yeux, les poumons et les oreilles,
avec les conversations sifflantes des marmottes ...
interrompues par les lointains bruits de cloches
d'un troupeau de moutons de passage...
Des haltes face à ces maîtresses des lieux,
s'observant à qui mieux mieux...
Elles ne semblent pas vraiment dérangées,
et retournent vaquer à leur occupation favorite :
choisir les plus belles herbes pour leur repas...
... et des fleurs de pissenlit en dessert... 
Scronch, scronch... que c'est bon !
... ne rechignant pas à poser pour une séance portraits...
... Ainsi passent leurs journées, tout l'été durant,
rejoignant leurs terriers à la tombée du jour,
sous l'oeil vigilant du seigneur des lieux,
Mr le bouquetin...
Photos prises en chemin vers le lac du Lauzanier (04)
Marmotte : la concierge des alpages.
Sylvain Tesson
Après une semaine à arpenter les rues de Paris,
une autre semaine à crapahuter sur les chemins fleuris
et à l'air frais des Alpes de Haute Provence...
Clichés pris sur le chemin menant au Lac d'Allos...
Va toujours par le chemin le plus court, et le plus court est le chemin tracé par la nature.
Marc-Aurèle
Après plusieurs années, un retour à Paris pour une semaine, jalonnée de visites et de promenades enrichissantes entre monuments, musées et magasins, ponctuée d'improbables expériences, et agrémentée de riches rencontres... En voici les meilleurs moments :
Fêter le 120ème anniversaire de la Tour Eiffel...
cliquer pour agrandir
après avoir assisté au concert de Johnny...
Assister au ravivage de la flamme sur la tombe du soldat inconnu...
Arpenter la Rue de Rivoli, faire le plein de lecture chez WHSmith,
et se poser chez Angelina...
(Re)tomber sous le charme de la place du Tertre, le talent de ses artistes, en particulier ce sympathique Monsieur, et ne pas résister à repartir avec le portrait de nos enfants !
Et pendant qu'ils posent, se faire interviewer
par un journaliste de Radio Classique
sur la question : "La place du Tertre, piège à touristes ?"...
Se dire qu'on ne saura jamais si ces propos seront diffusés...
puis dès le lendemain, recevoir un appel téléphonique de Mamie (qui n'en savait rien) :
"N'étais-tu pas Place du Tertre hier ?... Je t'ai reconnue à la radio ce matin !!!"
Repartir de Montmartre après un détour au Sacré Coeur mais aussi en bas au Marché Saint-Pierre
et non sans avoir acheté quelques coupons...
Et puis aux Tissus REINE, pour le liberty, depuis que j'attendais ça !
(les échantillons de Mme AuFilRouge à la main - passés en revue par une charmante vendeuse qui m'a précisé lesquels sont définitivement épuisés, et lesquels ne sont plus proposés par le magasin)
En ressortir avec entre autres deux projets pour Fillette... à suivre !
Tara Lawn, Lauren (mon préféré !), et le Toria Chocolat qu'on ne présente plus...
En sortant du centre Pompidou, faire le tour de la place Beaubourg et trouver un livre déposé sur un banc par un membre de Bookcrossing...
Visiter Notre Dame, se promener sur l'Ile de la Cité,
puis y déguster les fameuses glaces Berthillon...
Visiter l'Opéra Garnier, puis rester sur les marches pour un RDV convenu avec Mme UnAutreJour, aller s'asseoir au calme autour d'un café pendant que nos Fillettes s'amusent (beaucoup !), échanger des cadeaux : des spécialités de notre région pour Elles, des histoires insolites de leur belle ville pour nous... (merci encore !), et papoter...
Puis avant de se quitter, se laisser guider dans les fameux passages parisiens... Rentrer chez Pain d'Epices, rêver devant les miniatures, et ne pas résister aux petites boîtes à musique... (affaire à suivre ;-)
Pousser la porte du Bonheur des Dames
et en bonne touriste, ressortir avec ceci :
(encore une affaire à suivre ;-)
Admirer les vitrines de Ladurée sur les Champs-Elysées, puis au Printemps, et à défaut de macarons, repartir avec du thé...
Lever les yeux vers l'autre grande oeuvre de Mr Eiffel : Au bon marché,
"une cathédrale de commerce pour un peuple de clients", comme l'a écrit Emile Zola...
Monter au rayon mercerie, choisir des boutons de La Droguerie,
et trouver encore du liberty - Ah le Lauren ! il me plaît dans tous les coloris !!!
Quelle bonne idée de monter là-haut, car il n'y avait pas de gris chez REINE -
Et comme toutes les bonnes choses ont une fin,
quitter Paris la tête pleine de bons souvenirs,
et se dire que cette phrase lui va si bien :
Le coeur de Paris, c'est une fleur, une fleur si jolie, que l'on garde dans son coeur,
que l'on aime pour la vie.
Charles Trenet
Merci à Mme UnAutreJour, La Maman des 4 et G... pour leurs bonnes adresses.
C'était il y a déjà trois semaines...
Quitter la maisonnée endormie sans faire de bruit, prendre un TGV matinal avec deux copines, être accueillies par une autre copine, et se laisser guider dans la capitale des Gaules, à travers un circuit bien sympathique, celui des boutiques de loisirs créatifs...
Entrer dans une mercerie sans égal... une vraie caverne d'Ali Baba...
Mercerie Vent du sud - 42, rue Michel Servet, 69100 Villeurbanne
Rêver devant les ouvrages exposés, les couleurs et les matières... admirer les tissus, galons, rubans, fils, toiles, accessoires... contempler les kits et les livres... penser à des projets et choisir des motifs...
... sans pouvoir résister aux galons... tout en bavardant avec la maîtresse des lieux, de très bon conseil et débordant d'idées...
Partir vers une autre adresse, celle d'un temple, et pas des moindres...
Se ravir de tant de papiers, cartons, albums, pochoirs, et autres outils... Se dire que des quantités incalculables de photos attendent dans l'ordi... (soupir....) Penser à Fillette qui aime les tampons, dénicher les attaches recherchées depuis longtemps et craquer sur des marguerites en papier...
Rejoindre le vieux Lyon, se poser dans un petit bouchon pour faire plus ample connaissance, papoter entre filles, échanger quelques cadeaux, partager des idées, et se régaler de spécialités Lyonnaises... Puis repartir vers un autre temple, celui des travaux d'aiguilles, la Droguerie :
Flâner à travers les présentoirs de boutons, les flacons de perles, les murs remplis d'écheveaux de laine... participer à un embobinage de fil (rires...), feuilleter les modèles de tricot, lever les yeux vers les pulls et les gilets exposés, et puis... rester en pamoison devant les présentoirs de rubans et galons... et faire mon premier achat de biais Liberty !!!!
S'arrêter chez Côté Maison, humer les arômes des thés,
pour finalement se laisser tenter par les parfums de petites crèmes...
Faire un saut chez Comptoir de Famille,
découvrir les ré-éditions de vaisselle Digoin...
S'arrêter chez LA chocolaterie de la ville,
et penser aux papas gourmands restés à la maison...
Mr Unfilsurlatoile toujours aussi amateur de Coussins lyonnais...
Puis entrer à l'Eclat de Verre, faire le plein d'idées,
penser aux nombreuses lectures de Fiston,
... emporter du skivertex, denrée rare dans notre Provence profonde...
Puis se rendre compte que l'heure tourne, rejoindre la gare, échanger quelques derniers mots avec Elle, la remercier de nous avoir si bien guidées, reprendre le train avec Elle et Elle, regretter que l'Atelier des Abécédaires soit désormais fermé le samedi, se dire que c'était quand même une très chouette journée, et se promettre de renouveler ce genre de sortie... Rien de tel qu'une journée shopping entre copines...
Si Paris est la capitale de la France, Lyon est la capitale de la province.
Albert Thibaudet
Samedi dernier, une sympathique virée entre filles ... Dominique, Cedex, et "Une des 9"... et puis aussi nos Fillettes respectives qui se sont bien amusées ! Tout ce joyeux petit monde dans une voiture bien remplie, jusqu'à Puget-sur-Argens, pour l'expo-salon "Sud Broderie", organisé par le dynamique club Le point compté.
Une très belle expo, cette année tout en monochrome :
Quelques aperçus d'ouvrages élégants, distingués, raffinés...
(Un petit clin d'oeil à Une autre des 9 ;-) 
Des matriochkas en ouvrage commun
(Une pensée pour Mme Un autre jour ;-)
Et puis, les stands du salon... 
... tous plus beaux les uns que les autres ! De très belles mises en scène des ouvrages, des ateliers aussi...
Plusieurs dizaines d'exposants, de grands noms de la broderie comme Isabelle Haccourt-Vautier, Annick Abrial, Martine Léonard, Christiane Malgouris, et bien d'autres encore... et le plaisir de les rencontrer !
J'ai particulièrement aimé faire enfin la connaissance
d'Isabelle Haccourt-Vautier, fort occupée à dédicacer ses livres...
Je suis repartie avec "Amitiés croisées"...
Et je serais bien restée bavarder encore avec Christel Elbaz, la créatrice de Chat dans l'aiguille, dont j'apprécie tant les modèles, les toiles, les fils, auxquels je n'ai bien sûr pas résisté...
Kit (chut !) et toiles Chat dans l'aiguille
Beaux projets, beaux souvenirs... d'un lieu où je retournerai volontiers !
Merci aux membres du club pour leur initiative et leur très bon accueil !
Fil "fleur", Chat dans l'aiguille
Les lieux sont aussi des liens. Et ils sont notre mémoire.
Philippe Besson
Conques, entre Lot et Aveyron...
Un village médiéval dans un vallon de verdure, tel un écrin pour
l'église romane de Sainte Foy...
Au détour d'une ruelle, une enseigne, comme on en voit rarement...
Un carreau de dentellière sur le pas de la porte...
Un métier d'art et de patience...
que j'admire... et j'ai pu agrandir ma collection de linge ancien :
La vocation, c'est avoir pour métier sa passion.
Stendhal
Je l'avais déjà évoquée ici... mais aujourd'hui, pourquoi pas un nouveau détour par une enseigne où je me rends régulièrement, avec sur ma liste de courses : savon de marseille en paillettes pour le lave-linge, liquide vaisselle, savon noir pour les sols...
... shampooing douche et savon liquide pour les mains...
... sans oublier l'incontournable savon de marseille en cube pour les taches sur le linge, pour le corps...
... et sans compter l'huile d'olive, les pochons et coffrets cadeaux aux multiples senteurs...
Il s'agit de la Savonnerie Rampal-Latour à Salon-de-Provence... une fabrique familiale qui a fêté son 100ème anniversaire l'an dernier. Dans ce lieu où le temps semble s'être arrêté, on respire des produits naturels, on glisserait presque sur un sol patiné par le savon, on écoute la découpe des cubes et le martèlement des estampilles dans l'atelier qui jouxte la petite boutique, que dis-je, un vrai petit musée... et l'on a d'yeux que pour ce mur on ne peut plus authentique, non pas carrelé mais habillé de savons :
... ce décor suranné,
et ces collections d'estampilles, savons anciens, présentés dans des casiers d'imprimeurs ou autres étagères qui ont traversé le temps...
De plus, si l'on a l'opportunité de s'y rendre un mardi ou un vendredi à 10h30, les Maîtres Savonniers ouvrent les portes de leur usine pour faire découvrir aux visiteurs leur matériel, leur savoir-faire, leur travail...
Tout un art de perpétuer une tradition et de protéger l'environnement !
Partout où l'homme apporte son travail, il laisse aussi quelque chose de son coeur.
Henryk Sienkiewicz
A moins d'être allé chez eux, il est difficile de vraiment connaître les Gens du Nord et leur "plat pays"... que Jacques Brel a si bien chanté... La comédie "Bienvenue chez les Ch'tis", qui remplit les salles de cinéma depuis plus de 6 semaines, a sans doute permis à chacun de mieux les découvrir... et surtout de faire tomber clichés caricaturés et autres préjugés... bref de découvrir les gens du Nord tels qu'ils sont vraiment !
J'en parle en connaissance de cause : non seulement je viens de voir le film, mais surtout, j'y suis née et j'y ai vécu presque 17 ans... et il aura fallu ce film pour que je me rende compte que bien des années plus tard, j'emploie toujours l'expression "je te dirai quoi" sans savoir qu'elle m'est restée de cette époque !
J'entends déjà la question ! : "Et dù'k'ch'est qu'té restes àcht'heure ?"
Installée à présent en Provence, où le soleil brille toute l'année, où les cigales chantent tout l'été... mariée à un Arlésien à l'accent bien trempé, je ne peux pas pour autant oublier cette région et ce "ch'ti-parler" qui furent le berceau de mon enfance, et où se trouvent mes racines... Ce n'était pas Bergues, c'était juste un peu plus bas... En voici un aperçu :
Béthunoise de naissance, j'ai grandi juste à côté, dans ce joli val chargé d'histoire médiévale :
Dans cet écrin de verdure, champs de blé et de betteraves, "pâtures" peuplées de vaches, moutons et chevaux, au coeur d'un tout petit village formé d'une seule rue, vous apercevez bien une forteresse :
le château d'Olhain...
"Ch'to min coin !"
J'habitais à 200 mètres à peine de là, mon école était en face... une campagne où tous les gens parlaient ch'ti, sauf nous les enfants qui n'en avions pas le droit... Le ch'ti était pourtant notre bain linguistique quotidien... ainsi l'apprenions nous sans même nous en rendre compte, tout comme les paroles du P'tit Quinquin, un incontournable du répertoire des repas de baptêmes, communions et mariages...
Puis j'ai grandi et pendant 4 ans, à 5 kms de là, j'allais au collège, au milieu des corons et des terrils :
... image évocatrice de la très belle chanson de Pierre Bachelet...
Changement de décor pendant les deux dernières années de ma vie de Ch'ti : mon lycée était à deux pas d'un des célèbres beffrois du Nord, sur la Grand'place, celui d'Arras... chef lieu du Pas-de-Calais, comme le dit si gaiement la chanson de l'ami Bidasse...
"Ch'to bien, là-bô, même avek el' pleuve !"
Quel ne fût pas mon bonheur lorsque mes amies lycéennes, avec qui je suis toujours en contact, m'ont envoyé ce kit de broderie au point de croix pour mon dernier changement de dizaine :
Certes, j'avoue n'avoir toujours pas été à la hauteur de leur geste, puisque cet ouvrage est toujours à l'état d'en-cours... mais elles savent que j'ai à coeur de le terminer... c'est juste une question de temps... qui me manque quand il s'agit de broder pour moi !
Ce post leur est dédié, ainsi qu'à mes parents, et aux 2 ch'tis des 9...
et aussi à tous les gens du Nord, "tertous" !
Croix de grès, haut du village d'Olhain
Dans le nord, on pleure deux fois : quand on arrive et quand on repart.
Dany Boon
A l'image des roses anglaises qui le décorent, mon séjour s'est transformé en véritable salon de thé hier, le temps d'un "cream tea"... bien sympathique entre copines !
SCONES à la crème fouettée et à la confiture de framboises,
recette dans le célèbre "Tea Time" anglais de Jane Pettigrew, en français ici...
CRUMBLE aux fruits rouges,
recette dans ce mini-super-livre... de Pascale Weeks...
THE acheté le mois dernier ici...
une adresse à mon avis incontournable dans le quartier de Covent Garden à Londres...
Bonne semaine !
Des photos d'un classique intemporel, qui à mes yeux, évoquent ce récent voyage, mais aussi tant de précédents... et avec eux, une multitude de bons souvenirs de jeunesse...
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... I 
LONDON...
Ma seule déception fût chez Harrods :
Afin de récompenser celle qui a su nommer ce qui se trouvait dans un de ces tiroirs, j'avais des emplettes à faire... A défaut de pouvoir les faire ici, je comptais bien lui rapporter quelques articles de mercerie tout droit sortis de ce temple du shopping et du luxe qu'est Harrod's, où l'on dit pouvoir trouver de tout... et bien non ! un employé m'a précisé que le rayon mercerie a été supprimé il y a deux ans... C'est donc ici et làque j'irai trouver quelques petits bonheurs pour cette brodeuse, pour avoir évoqué cet achat à la Samaritaine :
une voilette pour chapeau
Je lui ai remis un peu de tissu et quelques galons...
Une chose est sûre, un temps de shopping dans Regent Street est en première ligne au programme de mon prochain séjour dans la capitale Britannique..., ainsi je pourrai pousser la porte de chez Liberty...
En attendant, un autre tout petit aperçu de mes presque 800 clichés, à l'ambiance... So British...
... I England...
Voici ma crèche provençale, achetée il y a quelques années sur le marché aux santons de Marseille...
Elle est garnie de santons, mot qui vient du provençal "santoun", ce qui signifie "petit saint". Ces petites figurines en terre peinte sont apparues au 18ème siècle chez un artisan de la Provence... le vrai santon est en argile locale de Marseille ou d'Aubagne, de couleur rougeâtre. Elles sont créés artisanalement à la main pendant toute l'année, puis de nombreuses foires et marchés aux santons s'organisent dans toute la Provence dès la mi-novembre pour préparer la crèche. Les santons de la crèche représentent bien sûr la Nativité, les bergers, le prêtre :
mais aussi les habitants du village qui se rendent à la crèche : marchands de poisson, fagotiers, vannier, meunier, porteur d'eau, femme à la cruche, etc... il y a aussi le fameux "ravi" : avec son bonnet de nuit, il lève les bras au ciel, extasié de la nouvelle qu'il vient d'apprendre...
Egalement : la fileuse, l'arlésienne, le "tambouraire" qui annonce la bonne nouvelle, le prieur et la prieuse, la femme qui apporte le berceau, la femme à la courge et à la tresse d'ail... sans oublier ça et là les animaux de la basse-cour...
